Être bienveillant avec soi-même, pour l’être avec ses enfants, voici ce que j’ai appris il y a quelque temps déjà, grâce à une personne bienveillante, que je vous présenterai un peu plus tard.
Aujourd’hui, j’avais envie de témoigner et de vous partager quelque chose de plus personnel, puisque cela touche ma relation avec mes enfants.
J’étais un père comme beaucoup d’autres, qui parfois se mettait en colère. Ce n’était pas très souvent, mais quand elle était là, je pouvais crier à m’en casser la voix. J’attrapais mon enfant par le bras et sous le coup de cette émotion, je pouvais faire mal à l’être que j’aime le plus au monde.
Comment cela pouvait être possible ? Comment un parent peut se transformer en un éclair en un individu qui n’est pas vraiment lui-même…
Pour comprendre ce processus :
Commençons par préciser que la colère est une émotion. Elle porte un message, il est normal de la ressentir et d’en être amplis quelques fois. Nous sommes des êtres d’émotion et c’est bien sûr le propre de l’«Homme ».
Voyons donc de quoi est fait ce message. Rappelons d’abord que comme toutes les émotions, elle nous parle de nous et uniquement de nous, même si nous ressentons de la colère vis-à-vis d’une personne, d’une institution, d’une situation, etc. Comme toutes les émotions, elle nous signale un besoin non comblé. Elle nous indique souvent qu’une limite a été franchie, nous nous sentons agressés et elle est donc souvent liée aux besoins de reconnaissance et/ ou d’affirmation de soi.
Déclenchée par un événement, comme par exemple, notre enfant qui renverse un verre, ou lorsqu’il se chamaille avec son frère ou sa sœur. Elle nous indique un besoin excessif de tout contrôler et donc notre incapacité à lâcher prise sur ce que nous ne maîtrisons pas.
C’est certainement l’émotion la plus partagée dans le monde et celle que tout enfant ressent un jour ou l’autre et qui le marque comme une perte de lui-même.
Alors que pouvons-nous faire ?
Tout d’abord, la première étape est de prendre conscience de sa présence et de sa survenu.
Une fois le message entendu, nous pouvons passer à l’action pour combler le besoin insatisfait.
Le simple fait de passer dans la peau du spectateur, de l’observateur permet souvent de prendre du recul et de pouvoir se poser quelques questions:
Qu’est-ce qui me met en colère ?
Est-ce si important que cela ?
Quel besoin en moi n’est pas reconnu ?
Comment y remédier ?
C’est alors que nous pouvons faire preuve de bienveillance envers nous-mêmes. Il peut nous arriver à tous de céder à la colère et de nous emporter. Alors, inutile de nous traiter de tous les noms et de nous auto-flageller. Il est possible que cette colère nous soit utile, si nous en tirons les leçons.
Voilà comment mon travail sur la colère a commencé.
Pour comprendre, il faut que je vous raconte un peu mon parcours et le pourquoi du comment…
Depuis déjà quelque temps, j’étais en recherche de solutions pour élever au mieux mes enfants. J’avais lu des livres sur l’éducation positive, écoutais les conseils de la famille, surfais sur internet pour trouver des astuces…
Des solutions qui marchent un peu, plutôt bien pour certaines, mais qui ne duraient qu’un certain temps, car un événement, un jour de fatigue ou de contrariété, et la bêtise d’un de mes enfants me transformait en monstre de colère.
Jusqu’à ce fameux jour, où j’ai attrapé mon petit dernier par le bras et que je l’ai jeté…
sur son lit !
Qu’elle faute avait-il fait pour mériter cela ?
J’en avais plus qu’assez qu’ils se crient dessus avec sa sœur. Rien de bien méchant me direz-vous, rien si ce n’est la perception qu’en avait eu mon fils. Le déclic s’est produit lorsque quelques jours plus tard, il m’a dit ce qu’il avait ressenti à ce moment-là. Pour lui, la violence était extrême, il avait eu le sentiment que je le jetais de deux mètres de haut et qu’il allait se casser la colonne vertébrale ! C’est à partir de ce jour que j’ai compris que j’étais violent avec mes enfants.
Pour moi cela fut un choc, une prise de conscience qui allait changer ma vie…
C’est ensuite que j’ai fait la rencontre d’une personne qui allait me faire prendre une nouvelle direction dans mon existence.
Alors rendez-vous très bientôt pour la deuxième partie de cet article.
Je vous dis à bientôt et prenez soin de vous.
Olivier Le Libérateur d’émotions